Parents :
Boris Cyrulnik est issu d’une famille d’immigrés juifs, de son père russo-ukrainien et de sa mère polonaise.
Aaron et Rosa Cyrulnik était arrivés à Bordeaux pour rejoindre leur famille avant la guerre, fuyant les pogroms en Pologne.
Il est né à Bordeaux le 26 juillet 1937, peu après l’arrivée en France de ses parents
Enfance
Boris Cyrulnik raconte son enfance traumatisante dans Je me souviens… publié en 2009 aux éditions L’Esprit du temps.
Durant l’Occupation, ses parents le confient en 1942 à une pension pour lui éviter la déportation. Il est ensuite recueilli à l’Assistance publique.
Confié à l’âge de 5 ans à une institutrice bordelaise, 1942, Marguerite Farges, vingt-trois ans, qui sauvera plusieurs personnes de la déportation, dont un enfant juif, Boris Cyrulnik.
Elle envoie Boris chez une nourrice en qui elle a toute confiance à Villenave-d’Ornon.
Il est attrapé lors d’une rafle en 1944.
Lors de la grande rafle du 10 janvier 1944, sur dénonciation d’un voisin, Boris est arrêté et parqué
Il parvient toutefois à échapper au pire et survit sous l’aile d’un réseau de résistants en se faisant passer pour un jeune garçon de ferme du nom de Jean Laborde jusqu’à la Libération.
Ses parents n’ayant pas survécu à la déportation, il est recueilli et élevé par sa tante Dora à la fin de la guerre.
C’est cette expérience personnelle traumatisante qui l’a poussé à devenir psychiatre.
Il fait ses études supérieures à la faculté de médecine de Paris.
Il se dirige ensuite vers l’éthologie et se diversifie au maximum :
- éthologie
- psychologie
- neurologie
- psychanalyse…
- Il devient ensuite médecin chef de La Salvate, un établissement privé de postcure psychiatrique.
- Il quitte ce poste en 1979 et s’installe comme psychanalyste à mi-temps, tout en donnant des consultations au centre hospitalier intercommunal de Toulon-La Seyne-sur-Mer, jusqu’en 1991.
- Chargé de cours d’éthologie humaine/clinique à la faculté de médecine de Marseille de 1974 à 1987
- il devient en 1995-1996 directeur d’enseignement d’un diplôme universitaire (DU) de la faculté des lettres et sciences humaines de Toulon.
- Ancien responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon et enseignant l’éthologie humaine à l’Université du Sud-Toulon-Var,
- Responsable d’un groupe de recherche en éthologie clinique à l’hôpital de Toulon-la-Seyne (1972-1991),
il publie son premier ouvrage Mémoire de singe et parole d’homme en 1983.
A partir des années 1980, il voue son existence à la vulgarisation de son savoir grâce à ses livres : « Mémoire de singe et paroles d’homme » (Hachete Pluriel Référence, 1998), « Les vilains petits canards » (Odile Jacob, 2004) et « Quand un enfant se donne la mort – Attachement et sociétés » (Odile Jacob, 2011).
- Directeur d’enseignement depuis 1996 à la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulon
- président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon (depuis 1998)
- président du Prix Annie et Charles Corrin sur la mémoire de la Shoah (depuis 2005).
- En 1998, il est nommé président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, puis en 2005 président du Prix Annie-et-Charles-Corrin sur la mémoire de la Shoah.
- Depuis 2007, il dispose d’une chronique dominicale sur France Info, Histoire d’Homme avec Marie-Odile Monchicourt et Yves Coppens.
- Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de «résilience» (renaître de sa souffrance).
- Il a également participé à la commission Attali sur les freins à la croissance, dirigée par Jacques Attali et installée le 30 août 2007 par Nicolas Sarkozy.
Dans son dernier livre, « les âmes blessées » Boris Cyrulnik raconte la naissance de la psychiatrie moderne et comment il a tenté d’y creuser son propre sillon.